Jésus a dit :
« Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. » (Jean 15 v13).
Parce que seul Son sang pouvait ôter les péchés du monde, alors Il s’est livré aux mains de ceux qu’Il était venu sauver.
La crucifixion consiste en tortures, puis exécution du condamné par fixation sur une croix : Jésus a vécu un véritable supplice, a saigné à blanc, par amour pour ceux qu’Il aime : NOUS.
Jésus attestait et témoignait sans équivoque qu’Il était Fils du Dieu Très Haut, Créateur du ciel et de la terre et L’envoyé de Dieu pour sauver l’Humanité perdue.
Judas un de ses disciples devenu instrument du diable, trahit Jésus et Le vendit à ses détracteurs qui refusaient de reconnaître Sa divinité.
« Et Satan entra dans Judas, surnommé Iscariot, qui était du nombre des douze. Et Judas alla s’entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer. » Luc 22 v3-4 :

Jésus fut déclaré coupable de blasphème par les autorités juives et fut livré au pouvoir Romains pour être mis à mort.
Mathieu 27 v1-5 : « De grand matin, tous les principaux sacrificateurs et les anciens du peuple tinrent conseil pour faire exécuter Jésus. Et l’ayant lié, ils l’emmenèrent et le livrèrent au gouverneur Ponce Pilate. Alors Judas qui l’avait trahi, voyant qu’il était condamné, se repentit, et reporta les trente pièces d’argent aux principaux Sacrificateurs et aux Anciens en disant : « J’ai péché en livrant un sang innocent. » Mais eux lui dirent : « Qu’est-ce que cela nous fait ? Cela te regarde. »
Jetant alors les pièces d’argent dans le sanctuaire, Judas partit et il alla se pendre. »
Marc 15 v12-14 : « Pilate, reprenant la parole, leur dit: Que voulez-vous donc que je fasse de celui que vous appelez le roi des Juifs? Ils crièrent de nouveau: Crucifie-le! Pilate leur dit: Quel mal a-t-il fait? Et ils crièrent encore plus fort: Crucifie-le! »
Jésus a tout subit dans une acceptation totale, pour Nous les Hommes créés à L’image et à La ressemblance de DIEU.
La flagellation : Châtiment consistant à donner le fouet au condamné.

.
Pour les Romains, cette étape était le passage obligatoire pour tout futur crucifié.
Cette torture avait pour but de « préparer » le condamné au crucifiement, sans l’achever pour autant.
Le centurion romain responsable de cette torture ne s’arrêtait que lorsqu’il jugeait que le supplicié allait mourir sous les coups reçus. Seulement là que la flagellation prenait fin, car il fallait que le torturé survive pour arriver vivant sur la croix ou il serait cloué.

Marc 15 v15 : « Et Pilate voulant satisfaire la foule, leur relâcha Barabbas, et, après avoir fait battre Jésus à coups de fouets, il le livra pour qu’il fût crucifié. »
Dénudé, Le Nouvel Adam livre Son dos aux fouets constitués de fragments d’os et de métal attachés à des lanières de cuir.
Durant cette torture, le dos de Jésus fut déchiré, exposant une masse ensanglantée de tissus et de chair.
Le fouet par sa constitution coupait et déchirait la peau et sous la peau.
A mesure que la barbarie se poursuivait, les coups portés atteignaient les tissus musculaires avec pour conséquences des lambeaux de chair lacérés et sanglants.
Nous ne pouvons nous représenter la quantité de sang qui giclait et coulait du dos déchiré du Fils de Dieu.
L’imposant fouet continuait à s’abattre avec force, encore et encore sur les épaules, le dos et les jambes de Jésus.
.
Une Couronne d’affreuses et longues épines pour Le Roi Le plus puissant que la Terre ait jamais connu.

Elle fut enfoncée dans Le crâne de Jésus, perçant le cuir chevelu, la tête, les yeux.
Toute cette partie de notre être, à la peau si fragile, si sensible… Et dans le cas de Jésus, déjà blessée et traumatisée suite à l’hématidrose (quand sa transpiration devint du sang) :
Marc 15 v17-19 : « Ils le vêtirent d’un manteau pourpre, et ayant fait une couronne d’épines entrelacées l’une dans l’autre, ils la lui mirent sur la tête ;Puis ils commencèrent à le saluer, [en lui disant] : nous te saluons, Roi des Juifs ; Ils lui frappaient la tête avec un roseau. »
Les soldats Romains en frappant la tête du Seigneur au moyen du bâton, cherchaient évidemment à enfonçer les épines plus profondément dans son cuir chevelu.
Là encore, imaginons les saignements abondants, la souffrance du Fils de Dieu. Le cuir chevelu étant l’une des zones les plus vascularisée de notre corps : le savez-vous ?
Vous savez ce qu’est la douleur vive que provoque un pansement qu’on ôte sur une plaie à vif, n’est-ce-pas ?
Le principe étant le supplice, les soldat enlevèrent avec violence le manteau de pourpre dont ils avaient paré Jésus pour se moquer de Sa royauté.
Son dos sanguinolent de chairs déchirées avait déjà bien adhéré au tissu ; l’enlèvement sans ménagement redoubla l’écoulement de sang, augmentant les souffrances du Seigneur :
Marc 15 v20 : « Après s’être ainsi joués de lui, ils lui ôtèrent ce manteau de pourpre ; et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. »
Souvenons-nous Jésus était de sang et de chair comme nous, sensible à la douleur.
Sommes-nous capables de pouvoir supporter tout cela ? Même pour ceux qui nous chers ?
Jésus, Lui, l’a fait pour des impies :
Romains 5 v6-8 : « Car, lorsque nous étions encore dans les langueurs du péché, Christ est mort en son temps pour nous, qui étions des impies. A peine mourrait-on pour un juste; quelqu’un peut-être mourrait-il pour un homme de bien. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »
.
Jésus Le Roi, servi dans Le ciel par des myriades d’anges et devant qui les démons crient d’effroi, se soumit aux humiliations des hommes qu’Il était venu sauver

Humiliation, insultes et moqueries
Puisque Jésus se disait Roi, les soldats romains déguisent Jésus en roi : manteau rouge, couronne et sceptre.
Marc 15 v17-19 : « Et les soldats du gouverneur amenèrent Jésus au prétoire, et ils assemblèrent autour de lui toute la cohorte. L’ayant dépouillé de ses vêtements, ils jetèrent sur lui un manteau rouge. puis ayant fait une couronne d’épines entrelacées, ils la lui mirent sur la tête, avec un roseau dans la main droite : et se mettant à genoux devant lui, ils se moquaient de lui, en disant : Salut au Roi des Juifs !
Mathieu 26 v67-68 : « Là-dessus, ils lui crachèrent au visage, et lui donnèrent des coups de poing et des soufflets en se moquant : « Prophétise-nous, Christ, qui est celui qui t’a frappé ? »
Marc 15 v18-20 : « Puis ils se mirent à le saluer, en disant : Salut au Roi des Juifs ! Ils lui frappaient la tête avec un roseau, et lui crachaient au visage , et se mettant à genoux devant lui , ils l’adoraient. Après s’être ainsi joués de lui, ils lui ôtèrent ce manteau de pourpre ; et lui ayant remis ses habits, ils l’emmenèrent pour le crucifier. »
Luc 23 v34-38 : « Mais Jésus disait : « Père ! pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font ! » Ses vêtements furent partagés après avoir été tirés au sort. Et le peuple se tenait là, regardant; et, avec lui, les chefs se moquaient de Jésus, en disant: Il a sauvé les autres; qu’Il Se sauve Lui-même, s’ Il est le Messie, l’élu de Dieu. Les soldats aussi, en s’approchant pour lui présenter du vinaigre, Se moquaient de lui, et disaient : Si tu es le roi des Juifs, sauve-toi toi-même. Et il y avait cette inscription au-dessus de sa tête, en grec, en latin et en hébreu : CELUI-CI EST LE ROI DES JUIFS.
En ces heures les plus ténébreuses pour ce monde : au moment ou Celui qui créa toutes choses allait rendre l’âme, les Hommes animés par la puissance des ténèbres furent unis à elle, faisant UN avec elle, se moquant de la Royauté de Jésus.
Pour eux c’était une joie démoniaque : cet homme qui se disait « Fils de Dieu » détenteur de grands pouvoirs, soumis et livré entre leurs mains !
Ils pensaient avoir le contrôle.
Mais cet Unique et Véritable Fils de Dieu face à leur cruauté sans limite, s’oubliant Lui-même invoquait au même instant, La clémence divine envers eux :
« Mais Jésus disait : Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » Luc 23 v34
Ils ne comprenaient pas que ç’était par amour pour eux que Le Fils de Dieu se livrait en sacrifice volontaire, Lui que servaient des myriades d’anges.
C’était pour eux, pour Nous, qu’Il s’était fait Roi-serviteur :
« Voilà pourquoi le Père m’aime : parce que moi je livre ma vie pour la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père.» Jean 10 v17-18
« Lequel existant en forme de Dieu, n’a pas considéré cette égalité avec Dieu comme un butin à garder pour lui, mais Il S’est anéanti Lui-même, en prenant la forme d’un esclave, en devenant semblable aux hommes, Et, revêtu de la figure d’homme, il s’est abaissé lui-même, en se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. Philippiens 2 v6-8
.
La croix de la honte.

Le supplicié devait souvent porter sa croix (dans les 50 kilos) jusqu’au lieu de l’exécution, toujours hors de la ville, généralement sur un promontoire ou une croisée des chemins afin de mettre son supplice bien en évidence aux yeux des passants.
Ce fut le cas pour Le Seigneur :
Jean 19 v17 : « Jésus, portant sa croix, arriva au lieu du crâne, qui se nomme en hébreu Golgotha. »
La lourde poutre de bois était attachée aux épaules de Jésus, ravivant les plaies déjà à vif. Il dut parcourir ainsi le parcours de près de 700 mètres qui menait au lieu d’exécution.
Savez-vous que la crucifixion chez les Romains était considéré comme la peine suprême, principalement réservée aux esclaves, aux rebelles et aux criminels ? Ce que nous TOUS étions à cause de nos péchés.
Sur la croix était inscrite le motif de la condamnation du prisonnier.
Sur la croix de Jésus la raison affichée fut celle-ci : « Le Roi des Juifs«
Marc 15 v25-26 : ‘Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. L’inscription indiquant le sujet de sa condamnation portait ces mots: Le roi des Juifs. »
Sur cette croix symbole de honte et malédiction, Jésus s’est laissé livrer pour nous, et a subit à notre place la honte et la malédiction qui nous appartenaient et nous revenaient.
« Le Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi. S’étant fait malédiction pour nous puisqu’il est écrit : «Maudit est quiconque est pendu au bois.» Galates 3 v13
.
LA CRUCIFIXION

A l’époque romaine, c’était la peine capitale appliquée avec pour but :
Une morte lente, avec un maximum de douleurs et de souffrances.
Marc 15 v24-25 : « Ils le crucifièrent, et se partagèrent ses vêtements, en tirant au sort pour savoir ce que chacun aurait. C’était la troisième heure, quand ils le crucifièrent. »
Par le moyen de clous, réservés au supplice, de 20 cm de long et de 1 cm d’épaisseur.
Le soldat encloue une main en enfonçant un clou en fer forgé au niveau des poignets pour fixer la main au bois, puis répète l’opération avec l’autre main.
Les deux pieds sont pressés l’un sur l’autre, puis tirés en arrière, les orteils étirés vers le bas. Les pieds se retrouvent alors bien tendus un clou est alors enfoncé dans la voute plantaire de chacun d’eux.
Le mot « supplice » prenait alors tout son sens s’il en fallait plus : la brulure intolérable des clous perçant peau et chair, déchirant les nerfs, les crampes insoutenables…
Les muscles de Jésus se trouvaient alors tétanisés dans une douleur atroce, des élancements de toutes parts et aucune position de soulagement : tout Son être n’est que souffrance effroyable, intolérable, innommable, inhumaine.

Tout le corps de Jésus, n’était que douleurs et brûlures lancinantes et continuelles inondant Son cerveau.
Supplice et agonie abominables que nous ne connaitrons jamais vous et moi parce que Jésus Le Fils de Dieu les a subis. Pour nous.
C’est là le prix de nos fautes et de nos péchés : Son Être et Sa vie, Son sang versé.
Dieu s’est fait Homme et mourut sur le bois d’une croix, pour libérer les Hommes qu’Il a créés et tant aimés de leur esclavage :
Mathieu 27 v50-51 : « Et Jésus ayant de nouveau poussé un grand cri, rendit l’esprit. Et voici que le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’au bas ; et la terre trembla ; et les rochers se fendirent. »
« Voyant le tremblement de terre et tout ce qui se passait, le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus, furent frappés d’épouvante et dirent : « Cet homme-là était véritablement fils de Dieu. » Mathieu 27 v54
Le Fils de Dieu s’est laissé faire. Refusant l’intervention de Son armée d’anges qui d’un mot de Sa part auraient réduit la Terre en cendres, et la race Humaine avec.
Le Fils de Dieu a livré Sa vie volontairement, n’a pas reculé devant l’abominable souffrance. Car, Il avait en vue Le salut des Hommes, qui sans intervention divine seraient perdus à tout jamais.
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique, afin que celui qui croit en Lui ne périsse point, mais aie la vie éternelle ». Jean 3v16